Parce que parfois tu rêves de voler
à la manière dont tu le faisais avant.
Parce que le feu passe toujours au vert pour toi.
Parce que lorsque tu jettes les miettes de ton sandwich
aux moineaux du parc, ils sautillent de plus en plus
près, jusqu'à se percher sur ton doigt
pour t'observer en biais.
le vent joue avec l'ourlet de ta jupe
la faisant voler avec grâce autour de tes chevilles.
Parce que lorsque tu marches, déterminée et raisonnable,
ton ombre danse à tes côtés.
Parce que beaucoup de gens parlent aux chats
mais à toi, ils répondent.
Parce que les arbres qui se tiennent au bord de la route
aiment te montrer leurs feuilles, allant jusqu'à les agiter
devant toi, du jaune veiné de rouge, du marron tacheté de vert et de jaune,
tels des enfants exhibant leurs dessins.
Parce que lorsque tu lèves les yeux,
la lune sourit toujours.
Parce que parfois l'obscurité se referme autour de toi
et tu te souviens que tout va bien,
tu as déjà porté ce manteau auparavant.
mais aussi un linceul,
après tout nous devons tous dormir parfois.
Parce qu'au printemps tu peux entendre le bruit de clochette
émanant des crocus, et les vibrations plus profondes s'échappant des tulipes.
et tu réponds du même geste.
Parce que même les pierres de cette ancienne ville
t'observent avec attention ; désireuses de te savoir bien.
Tu leur appartiens autant qu'elles t'appartiennent.
et si je te demande, tu te souviens ?
Il faudra bien que tu confesses que oui,
tu te souviens.
Traduction et adaptation personnelles
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